Mouslim Abou Hamza, le redoutable chef terroriste et figure emblématique d’Ansar dine, l’une de nombreuses factions des mouvements djihadistes opérant dans le sahel, a été éliminé dimanche dernier dans des frappes de drones de l’armée malienne, nous avons appris des sources sécuritaires.
Selon nos informations, c’est dimanche 25 août dernier et au cours d’une opération d’attaque menée par des éléments des forces armées maliennes contre une importante base terroriste dans la localité de Tinzaoutène, proche de la frontière algérienne, que l’incident s’est produit.
Selon toujours nos informations, l’armée avait auparavant été alertée par des agents infiltrés, que ce dimanche-là, des terroristes, avec à leurs têtes leur chef, Mouslim Abou Hamza devaient être en regroupement dans leur base installée dans la localité sus-indiquée dans le but de concocter un plan d’attaque contre les positions des forces loyalistes.
Alors que les terroristes étaient effectivement en regroupement dans leur base à Tinzaoutène pour concocter leur plan, ils ont tous été surpris d’être sous le feu des frappes des drones de l’armée. Sauve qui peut !
Au final de cette opération réussie, l’armée a constaté que le redoutable chef terroriste Mouslim Abou Hamza et cinq de ses lieutenants qui l’accompagnaient, ont tous été éliminés, toujours dans les mêmes frappes de drones.
Il faut garder à l’esprit, que cette localité malienne de Tinzaoutène, proche de la frontière algérienne, rappelle bien de choses aux deux belligérants qui se disputent le contrôle du sahel, à savoir : les forces loyalistes et la coalition rebelle touareg.
N’oublions pas c’est dans cette localité que Anton Elizarov, le commandant en chef du groupe de mercenaires russes Wagner et successeur de Prigojine et Outkine opérant au Mali était « tombé » alors qu’il dirigeait une unité de combattants contre la coalition rebelle touareg.
Selon des sources concordantes, les combats entre les deux belligérants s’étaient déroulés du 25 au 27 juillet 2024 dans cette localité de Tinzoutène, elle-même située dans la région de Kidal au nord du Mali.
C’est à l’issue de ce corps à corps très tendu, que Anton Elizarov, le commandant du groupe de mercenaires russes Wagner, celui qui répondait également à l’indicatif « lotus », avait perdu la vie. En plus de lui, plus de 80 autres éléments du groupe Wagner avaient également été tués, toujours au cours de ces mêmes combats.
Le lendemain de ce corps à corps, la coalition rebelle touareg, fière d’avoir remporté la partie, n’avait pas hésité un seul instant à diffuser sur la toile, tel un trophée de guerre, des cadavres ainsi que des vidéos des mercenaires russes capturés vivants ou qui s’étaient rendus d’eux-mêmes, après avoir constaté que les munitions qui étaient sur eux, étaient finies.
Cette victoire de la coalition rebelle touareg sur les forces loyalistes épaulées par les mercenaires russes du groupe Wagner ces jours-là, n’a été que partie remise, étant donné que quelques semaines après cette cuisante défaite, le groupe Wagner avait annoncé sur son compte Telegram avoir lancé un vaste recrutement dans le but de renforcer son effectif afin de venger à l’avenir, la mort de leurs « frères » d’armes tombés sur le front de guerre en Afrique, allusion faite ici à leur défaite à Tinzaoutène, au nord du Mali.
Avec la mort du chef terroriste Mouslim Abou Hamza le 25 août dernier soit un mois jour pour, après l’élimination de « Lotus« , l’on peut dire avec moins de risque d’être contredit, que l’affront de la coalition rebelle touareg contre le duo forces armées maliennes et le groupe russe Wagner a, en partie été lavé.
Dieunedort Essomé