13 000 anciens combattants d’ici la fin de l’année et 13 000 autres d’ici deux ou trois ans selon les autorités de la transition.
Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU s’est félicité, mardi, de l’engagement pris par le gouvernement malien de réintégrer 13 000 anciens combattants d’ici à la fin de l’année et 13 000 autres d’ici deux à trois ans.
»S’agissant du Mali, l’ONU se félicite de l’engagement renouvelé pris par les parties maliennes pour mettre en œuvre l’Accord de paix à l’issue de la réunion du Comité de suivi de l’Accord à Bamako », a indiqué le communiqué du porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
Le document souligne, que l’annonce faite par le Gouvernement malien de réintégrer 13 000 anciens combattants d’ici à la fin de l’année et 13 000 autres d’ici deux à trois ans, dans le cadre du programme de désarmement, démobilisation et réintégration, en cours dans ce pays, est salutaire et encourageant.
» Nous saluons également la volonté des parties de procéder à la réinsertion socioéconomique des ex-combattants déjà enregistrés, [dont] environ 300 femmes par région » a souligné Antonio Guterres.
»La pleine mise en œuvre de l’Accord de paix reste essentielle pour parvenir à la paix et à la stabilité au Mali et dans la région du Sahel. Nous réitérons une fois de plus notre engagement à soutenir les efforts des Maliens », note-t-on dans le communiqué.
Pour rappel, le gouvernement a pris l’engagement, lors de la 45ème session du Comité de suivi de l’accord (CSA) tenue à Bamako le 5 octobre courant de réintégrer 13 000 ex-combattants avant la fin de l’année et 13 000 autres dans les deux à trois années à venir.
« Cette annonce constitue une avancée notable dans le processus de paix et témoigne de l’engagement ferme des autorités de la transition à mettre en œuvre l’Accord », a indiqué le Comité dans un communiqué issu des travaux.
Une réunion au niveau décisionnel est prévue dans les deux prochaines semaines. Le but est de « finaliser les détails techniques de cette première étape, y compris leur ventilation par secteur d’activité », explique le communiqué.
Pour la médiation internationale, cette offre du gouvernement de transition « constitue une base viable au regard des contraintes financières de l’Etat malien. » Elle « exhorte les parties à conclure, rapidement et dans un esprit constructif, la discussion sur la question des quotas ».
Source : anadolu