Le samedi 24 septembre 2022, le premier ministre par intérim du Mali, le colonel Abdoulaye Maïga, a pris la parole à la tribune des nations-unies. Dans son discours, il s’est violemment pris à la France et ses manœuvres dilatoires visant à soutenir la déstabilisation de son pays.
A l’occasion de la 77ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations-Unies à News York, le premier-ministre malien, le colonel Abdoulaye Maïga, s’en est violemment pris à la France et aux chefs d’Etat de nombreux pays membres de la Cedeao qu’il accuse d’être tous de mèche pour orchestrer des menaces contre son pays, le Mali.
Evoquant par exemple le cas de l’Etat français, le premier ministre malien par intérim Abdoulaye Maiga, s’est dit profondément déçu de voir que la Force Barkhane, pendant neuf ans, n’a pas joué le rôle qui a été sien dans la lutte contre les groupes armés dans le nord du Mali. Mieux, elle est même restée inactive tout ce temps alors que des bandes armées commettaient des exactions des populations civiles.
Dans son discours à la tribune des Nations-Unies, le premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga a dit que face à une telle inaction de la Force Barkhane, la Mali s’est vu comme « poignardé dans le dos par les autorités françaises », a-t-il regretté avant de préciser que les autorités maliennes avaient pas d’autre choix que de demander à la France de quitter le Mali.
Quant à certains chefs d’Etats des membres de la Cedeao, le premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga n’a pas manqué d’indexer certains d’entre eux à l’instar des chefs des Etats de Guinée Bissau et du Niger respectivement le général Umaru Emballo Cissoko et Mohamed Bazoum, lesquels, a-t-il préciser, manœuvrent de jours comme nuits contre le Mali, dans le but inavoué de servir les intérêts étrangers.
Tous ces chefs d’Etat des pays membres de la Cedeao y compris le président ivoirien Alassane Ouattara, le premier ministre malie par intérim les a tous vertement critiqué d’être sous la botte de la France « néocoloniale » en faisant passer son pays comme le bourreau dans l’affaire des 46 soldats ivoiriens qu’ils disent être des otages alors qu’au fond, ce sont des mercenaires.
Abondant dans le même sens, le premier ministre par intérim de l’Etat malien le colonel Abdoulaye Maïga a profité de cette tribune pour rejeter en bloc les déclarations du secrétaire général des Nations-Unies Antonio Guterres qui a affirmé il y a quelques jours, lors d’une interview à RFI et France 24, que les 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis le 10 juillet 2022, n’étaient pas des « mercenaires », contredisant ainsi les accusations de Bamako.
Une attitude que n’a pas du tout apprécié le premier ministre malien le colonel Abdoulaye Maïga, selon son discours qu’il a tenu ce samedi 24 septembre 2022 à la tribune de l’Onu à l’occasion de la 77ème session de son Assemblée générale à New York.
Dieunedort Essomé
