A malin, malin et demie, dit l’adage. C’est ce qu’on peut retenir de l’affaire: la justice suisse contre le vice-président de Guinée équatoriale.
En effet, le dimanche, 29 septembre 2019, 25 bolides et pas des moindres, appartenant à Téodorin Obiang, le fils de l’actuel président de Guinée équatoriale, avaient été saisies par la justice genevoise dans une enquête pour blanchiment d’argent et mis aux enchères.
L’estimation globale de cette vente aux enchères avait été à hauteur d’une mirobolante somme de près de 18,5 millions francs suisse, soit plus de 17 millions d’euros.
Tous les véhicules de luxe qui avaient été mis aux enchères ce dimanche là, avaient été achetés et à la minuté.
Certains acquéreurs de ces bolides étaient même allés jusqu’à acheter plus cher par rapport au prix initial fixé par le commissaire priseur.
Sauf que toutes ces voitures de luxe qui avaient été vendus aux enchères en Suisse ce dimanche le 29 septembre 2019, se retrouvent aujourd’hui à Malabo, la capitale de Guinée équatoriale.
Téodorin Obiang, le fils de l’actuel président de la république, dans son compte instangram a même posé hier dimanche le 1er mars 2020 avec certaines de ces voitures de luxe qui avaient été vendues aux enchères en Suisse avant de laisser dans un commentaire que la majorité des acquéreurs que l’on voyait lors de la vente aux enchères de ses voitures de luxe, étaient en réalité des personnes qu’ils avaient « monté » pour acheter ses bolides afin de les lui redonner en sous main.
