Elle s’est donné pour mission de valoriser la culture à travers une autre dimension.
Ses concepteurs, un Américain, un Français et trois Ivoiriens, comptent faire d’elle le propulseur de talents musicaux dans le monde. En effet, de nombreux artistes musicaux ne savent pas où exposer leur talent, qui leur fera espérer acquérir un mécène, un producteur ou un tourneur; qui leur permettra d’avoir de la renommée.
Ce manque de lieu (x) d’expression met à mal leur existence. Rikomusic.fr vient comme palliatif pour résoudre ces énormes problèmes. « Notre objectif est de faire venir sur la plateforme, les artistes, les mécènes, les partenaires, afin qu’à travers leur pierre, ils participent à l’édifice de la propulsion de la culture ivoirienne. Le pays en a grand besoin pour son rayonnement mondial », renseigne Yaya Sidibé, fondateur et directeur général de Rikomusic.fr.
Le site offre beaucoup de prestations. En même temps, qu’il est dédié aux fabricants de musique instrumentale (Beatmakers), il l’est aussi pour les ingénieurs de son, les arrangeurs et les vocalistes. Cette plateforme a une lucarne semblable à une banque de sons musicaux, qui donne aux désireux l’occasion d’apprendre à chanter ou de poser leur voix sur de la musique instrumentale Ceux qui le veulent peuvent par ailleurs composer de la musique ou des chansons grâce à la musique assistée par ordinateur (Mao). Le jour de son lancement, 5 beatmakers ivoiriens ont fait leur apparition sur ce site. Ils ont proposé leur composition sur la plateforme.
Rikomusic.fr a une lucarne ‘’Musique d’ici et d’ailleurs’’ pour promouvoir les artistes qui ont peu de moyens pour étendre leur renommée. Elle va leur permettre de s’exprimer, de se faire voir et de se faire entendre dans le monde entier. Comme le souligne le premier responsable de la structure, Yaya Sidibé : « ce chapitre va aboutir dans pas longtemps sur les Awards Rikomusic, qui vont récompenser la créativité artistique ». Il soutient par ailleurs que Rikomusic.fr doit être une émulation pour la jeunesse, qui devra œuvrer à la conservation de sa culture, en actionnant les leviers de la mise en scène d’activités saines.
Cela peut se faire par l’apprentissage d’au moins un instrument de musique. Qui aura pour objectif de faire ressortir le talent caché en chaque jeune. « Le savoir est une richesse. La culture est à la base du développement », dixit Yaya Sidibé.
Clément Koffi