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Côte d’Ivoire : un roman de Tanella Boni réédité au salon international du livre d’Abidjan

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L’écrivaine à succès Tanella Boni, prix Ahmadou Kourouma 2005 a été au salon international du livre d’Abidjan 2022. Une occasion qui a été donnée à son roman intitulé matins de couvre-feu de se rééditer pour un stock des ventes qui était carrément épuisé.

Le salon international du livre d’Abidjan a ouvert ses portes le 17 mai pour les refermer le samedi 21 mai 2022.

Pour cette seule circonstance, le roman phénomène matins de couvre-feu de la romancière ivoirienne Tanella Boni, prix Ahmadou Kourouma en 2005, a été réédité.

Matins de couvre-feu de Tanella Boni est un livre puissant et magique. Une incroyable œuvre qui plonge le lecteur dans un pays imaginaire où règne arbitraire, terreur et corruption. Un livre qui retrace l’histoire glauque, intime et familiale d’une héroïne assignée à résidence surveillée.

De quoi s’agit-il ? Il se passe que dans ce livre, « Une femme se retrouve assignée à résidence pour neuf longs mois, victime de l’arbitraire. Dans son pays, Zamba, les gouvernants nommés Anges Bienfaiteurs font régner la terreur. Le chef des miliciens, Arsène Kâ, s’empare des biens privés et tue en toute impunité. La narratrice écrit l’histoire de sa famille et de son pays. Elle tisse et retisse le lien entre elle et ce peuple de Zamba qui n’en finit pas d’attendre l’aurore. Sensible et poétique, ce roman, en dressant un tableau intime et politique, fait le plaidoyer des peuples de la nuit ».

Il faut rappeler que Tanella Boni est philosophe, poétesse et romancière. Depuis plus de 30 ans, son œuvre prolifique composée de romans, nouvelles, essais ou encore recueils de poèmes en fait une figure de la littérature ivoirienne à la fois classique et contemporaine.

Née en Côte d’Ivoire, elle habite le monde et écrit au-delà des frontières. Son troisième roman, matins de couvre-feu est paru pour la première fois en 2005, il a reçu le prix Ahmadou Kourouma la même année. Ce texte n’a pas perdu, depuis, une once de son intensité et, aujourd’hui encore, résonne douloureusement.

Dieunedort Essomé

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