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Côte d’Ivoire : libération des soldats ivoiriens détenus à Bamako: Ouattara dénonce un honteux chantage

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Alassane Ouattara, président de la république de Côte d'Ivoire

Le ton du président Alassane Ouattara n’a pas changé dans le bras de fer qui l’oppose avec Assimi Goita, le président de l’Autorité de Transition malienne dans l’affaire de libération des 46 soldats ivoiriens encore détenus Bamako.

Comme au lendemain de l’interpellation puis l’arrestation des militaires ivoiriens à l’aéroport international Modobo Kéita de Bamako le 10 août dernier, le président Alassane Ouattara est resté droit dans ses bottes. Il faut les libérer car « ils n’ont rien fait » a-t-il toujours clamé.

Répondant aux exigences du gouvernement de Bamako qui propose de libérer les 46 militaires ivoiriens restant en contrepartie de l’extradition des exilés politiques maliens refugiés à Abidjan, le gouvernement Ouattara, suite à un conseil national de sécurité (CNS) qui s’est tenu ce mercredi 14 septembre 2022 au palais présidentiel à Abidjan, est monté au créneau via son ministre de la communication, pour  dénoncer « un chantage inacceptable » de la part des autorités maliennes et « exige la libération » sans délai ni condition de ses soldats encore retenus à Bamako.

Pour le président Alassane Ouattara, les 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako ne sont pas les mercenaires comme le gouvernement de Transition malien a voulu faire croire mais plutôt, des soldats partis en mission de travail pour suppléer le contingent ivoirien présent à l’aéroport de Bamako sous la supervision de l’ONU depuis juillet 2019.

Faux. Rétorque le gouvernement malien pour qui, ces militaires ivoiriens, armés jusqu’aux dents au moment de leur arrestation, étaient illégalement entrés sur son sol sans ordre de mission et surtout, sans que les autorités en place en soient informé.

Par voie de conséquence, ces militaires sont des mercenaires et leur libération ne peut être possible qu’en échange d’extradition des opposants maliens refugiés à Abidjan, que Bamako soupçonne d’être la base arrière pour renverser les institutions l’Etat malien et instaurer la chienlit, ne cessent de se convaincre les Autorités de Transition.

Dieunedort Essomé

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