Depuis la fin du carême musulman 2025, le climat politique surchauffe au fur et à mesure que se rapproche la date butoir de l’élection présidentielle. Face à ce regain de tensions, le consultant spirituel Arsène Anzouan est monté au créneau en fin de semaine dernière pour appeler les uns et les autres, à mettre balle à terre, de sorte à épargner le pays de ce qu’il a déjà connu.
Depuis la fin du carême musulman 2025, le guide spirituel Arsène Anzouan ne décolère pas. Car, il digère tant bien que mal, la trajectoire de violences que semblent prendre les acteurs politiques alors que six mois seulement nous séparent de l’élection présidentielle.
Face à cette situation extrêmement préoccupante, il a tapé du poing sur la table pour leur demander de cesser immédiatement de penser à leurs intérêts égoïstes.
Si le dirigeant spirituel craint tant, c’est parce qu’il trouve que son pays risque une fois de plus, de sombrer dans la spirale du chaos et de l’incertitude si l’on n’y prend pas garde dès maitenant. C’est pourquoi, il s’est dit qu’il est grand temps de rappeler à l’ordre, tous les acteurs politiques engagés dans le processus électoral.
« Je lance un cri de détresse à l’attention de tous les acteurs politiques afin qu’ils fassent attention aux machinations et aux propos qu’ils tiennent au quotidien dans les médias. Car demain, ils pourront être tenus pour responsables du sang des Ivoiriens qui coulera, si d’aventure, ils n’arrêtent pas dans leur entêtement à vouloir à tout prix conduire le pays dans ce regain de violences que nous redoutons tous », s’est-il lamenté.
Regain de violences, vous l’avez entendu. En effet et ce, depuis quelques semaines maintenant, le dirigeant spirituel dit avoir observé chez les acteurs politiques, des pics de mesquineries de part et d’autre du pouvoir et de l’opposition sous fond d’invalidation des candidatures à l’élection présidentielle de 2025.
Il a fait remarquer à titre d’analogie, que le pouvoir ne cesse de se targuer du retrait de la liste électorale du nom de l’ex-président Laurent Gbagbo au motif que, condamné à 20 ans de prison, il est absout de tous droits politiques.
Idem pour le candidat Tidjane Thiam qui connaît des démêlées judiciaires à répétition. Face à ce meli-melo, son parti, le Pdci-Rda, ne cesse à son tour, de soupçonner le pouvoir, d’instrumentaliser leur militante Valerie Yapo, à l’effet de l’inciter à faire invalider la candidature de leur champion.
Une accusation bien sûr, rejetée en bloc par les tenants du régime sortant.
Pour donner une réplique du berger à la bergère face aux multiples tribulations que vivent les candidats de l’opposition, Kouadio Kouamé, un ivoirien résident au Canada et certainement instrumentalisé à son tour, a introduit le 5 avril 2025, une requête auprès de la commission électorale indépendante (CEI) aux fins du retrait du nom du président Alassane Ouattara de la liste électorale, arguant de ce qu’il est soupçonné de fraude sur la nationalité.
Pour le dirigeant spirituel Anzouan, toutes ces prises de position des acteurs politiques de son pays ne sont pas prometteuses d’une paix stable de demain, a-t-il regretté.
C’est pourquoi, il les a tous appelés à l’apaisement des coeurs.
Il faut rappeler le guide spirituel Arsène Anzouan est aujourd’hui connu pour ses multiples prédictions concernant la chute de nombreux dirigeants en Afrique.
C’est ainsi que l’on peut citer pêle-mêle les cas : Mobutu Sese Seko et Pascal Lissouba, respectivement au Zaïre et au Congo-Brazzaville en 1997 ou encore l’autocrate tunisien Zine El-Abidine Ben Ali, renersé en 2011 à l’occasion du Printemps arabe.
