La Cour constitutionnelle ivoirienne a invalidé le 14 septembre dernier, pas moins de quarante dossiers de candidature sur les quarante-cinq différents prétendants au poste de président de la république que la commission électorale indépendante lui avait adressé.
Après que cette Cour ait publié la liste définitive de ces candidats aptes à concourir à cette élection présidentielle prochaine, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro aurait aussitôt quitté la France où il était en exile politique depuis plusieurs mois pour se rendre quelque part dans un pays africain.
Selon nos informations, le tombeur de l’ex-président Laurent Gbagbo en l’occurrence Guillaume Soro aurait choisi un pays ouest africain et limitrophe au sien pour se trouver un refuge. Et pour quelle raison ? nous sommes encore sans réponse.
Quoi qu’il en soit, le pouvoir ivoirien, très inquiet de ce mouvement de l’ex-chef rebelle, est aux abois et multiplient des contacts réguliers avec les chefs d’Etat des pays voisins pour la sécurisation de ses frontières.
Cette crispation de la vie politique ivoirienne arrive au moment où la Cour africaine des droits de l’homme a dit ne pas reconnaître la décision de la Cour constitutionnelle ivoirienne et lui demande que le nom de l’ex-président de l’Assemblée nationale soit inséré dans la liste des candidats aptes pour la course à l’occupation du fauteuil présidentiel.
Carine K.
