La première édition du Salon international des ressources extractives et énergétiques (SIREXE) s’est ouverte mercredi à Abidjan en présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara. L’objectif de cet important évènement étant la promotion des potentialités minières, pétrolières et énergétiques de la Côte d’Ivoire.
Le SIREXE 2024 qui a ouvert ses portes mercredi au parc des expositions à Abidjan, a enregistré 300 exposants et 1 500 délégations venues des quatre coins du monde entier.
Ce premier Salon international des ressources extractives et énergétiques dont le pays mis à l’honneur a été le royaume de Norvège, représenté par son ambassadrice Indrid Mollestad, a pour thème principal: « Développement durable des industries extractives et énergétiques : Quelles politiques et quelles stratégies ? ».
Outre les ambitions de la Côte d’Ivoire de promouvoir ses énormes potentialités minières, pétrolières et énergétiques, le SIREXE 2024 vise également à fédérer toutes les initiatives existantes et à intégrer en une plateforme unique les trois sous-secteurs d’activités.
Ouvrant les hostilités de cet important évènement au nom du chef de l’Etat Alassane Ouattara, le vice-président ivoirien Tiémoko Meyliet Koné a fait remarquer que le SIREXE, qui se déroule à Abidjan du 27 novembre au 2 décembre 2024, « marque une étape importante pour la Côte d’Ivoire, la sous-région et le continent africain ».
Car, a-t-il ajouté, cet évènement offre une incroyable opportunité de « promouvoir la pleine valorisation des potentialités minières, pétrolières et énergétiques qui sont des réservoirs de croissance à peine exploités et des piliers majeurs et essentiels de développement ».
Continuant dans sa prise de parole, le vice-président ivoirien Tiémoko Meyliet Koné a appelé à la diversification des différentes sources de croissance, à travers une exploitation judicieuse des ressources extractives et énergétiques, pour en faire d’importants leviers stratégiques de transformation de leurs économies, tout en réduisant les inégalités et en améliorant les conditions de vie des populations.
Tout un projet de réforme de l’Etat ivoirien qui a porté sur la gouvernance dans les industries extractives incluant une loi sur le contenu local avec la prise en compte des communautés locales dans la répartition maîtrisée des richesses générées par ces ressources.
Il n’a pas manqué de souligner qu’aujourd’hui, plus de 95% des localités en Côte d’Ivoire sont électrifiées contre seulement 31% en 2011, pour un accès universel à l’électricité d’ici 2030.
Quant à Kashim Shettima Mustapha, le vice-président de la république fédérale du Nigeria, pays invité à cette première édition du Salon international des ressources extractives et énergétiques (SIREXE), il a tout d’abord salué les efforts du chef de l’Etat Alassane Ouattara dans le cadre du développement de son pays, avant d’indiquer par la suite, que le contenu local dans son pays, le Nigeria, a permis à l’homme d’affaires Aliko Dangoté de construire une raffinerie.
Ainsi, la Côte d’Ivoire qui cherche une embellie de son développement d’ici à l’horizon 2030, se doit de faire des ressources extractives minières, aurifères, pétrolières et énergétiques, des leviers de son économie.
Alors que le SIREXE a ouvert ses portes mercredi 27 novembre 2024, il va se poursuivre jusqu’au 02 décembre 2024. Et durant tout ce temps, des chercheurs tableront sur des réflexions diverses et relatives à la meilleure gestion des ressources minières des pays africains.
Dieunedort Essomé