Vendredi 10 septembre 2021, deux enseignantes des écoles du primaire ont été enlevées par les séparatistes anglophones alors qu’elles étaient en route pour rejoindre leur lieu de travail.
Les ravisseurs leurs reprochent de dispenser des cours aux enfants alors que eux, les séparatistes, sont contre toute forme d’enseignement dans leurs régions anglophones du Cameroun qu’ils considèrent comme le territoire exclusif de leur république fantôme dénommée « ambazonie ».
Selon une source proche de la sécurité, l’enlèvement en question a eu lieu dans la localité de Donga Mantung, un département situé dans la région du nord-ouest dont Bamenda est le chef-lieu.
Selon la même source, les séparatistes anglophones qui ont revendiqué cet enlèvement, ont exigé des familles respectives des deux enseignantes ainsi qu’au gouvernement camerounais, la rondelette somme de six millions (6 000 000 F.CFA) pour leur remise en réalité.
Il faut rappeler que depuis le début de la crise dite anglophone au Cameroun e vombre 2017, on observe de plus en plus la montée en puissance de l’insécurité dans les deux régions du nord-ouest et du sud-ouest.
Une insécurité généralement caractérisée par des enlèvements de toute sorte, des arrestations arbitraires, des tueries et des violations des droits de l’homme.
Pas plus loin que dimanche dernier, au moins sept militaires ont été tués et plusieurs autres blessés suite à la violente explosion d’un engin explosif improvisé (eei) tendue aux forces de l’ordre par les combattants séparatistes anglophones.
Bertrand Ryvalyze