
Un petit groupe de Blancs africaners en Afrique du Sud, se voit de plus en plus mal à l’aise dans sa cohabitation avec le peuple Noir, majoritaire. La semaine dernière, cette petite communauté de suprématistes s’est rendue aux USA pour solliciter l’aide du locataire de la Maison blanche afin que leur enclave (Orania), soit officiellement reconnue comme un Etat indépendant et distinct du reste du territoire sud-africain, a rapporté Reuters.
Selon ce média, Orania qui se trouve dans la région semi-aride du Karoo, est un petit territoire sud-africain qui s’étend sur une superficie de 8 000 hectares pour un nombre total de seulement 3 000 habitants.
C’est d’ailleurs la seule ville sud-africaine où tous les habitants y compris les ouvriers et les subalternes sont tous Blancs.
C’est aussi la seule ville où les autorités du pays reconnaissent comme étant en mesure de lever des impôts locaux et de fournir des services. Les activités d’Orania sont financées par les impôts locaux et les dons des sympathisants et des résidents.
Confortés par une telle légitimité des autorités, les dirigeants de fait de la communauté suprématiste Orano trouvent aujourd’hui, qu’il est temps de passer à la vitesse supérieure en sollicitant la reconnaissance internationale de leur enclave en tant que Etat. C’est pourquoi la semaine dernière, ils se sont rendus aux Etats-Unis.
« Nous voulions… gagner en reconnaissance, l’attention américaine étant désormais portée sur l’Afrique du Sud », a déclaré à Reuters Joost Strydom, leader du mouvement Orania
Il faut rappeler que les Afrikaners Blancs qui se muent aujourd’hui en séparatistes, étaient, il y a une trentaine d’années, fermement opposés au régime sud-africain, majoritairement noir.
Lorsqu’a pris fin le régime d’apartheid, ils ont alors catégoriquement refusé de continuer de partager l’espace vital commun avec le reste des communautés Noires. Ils se sont par la suite repliés sur le territoire Orano où tous les habitants y compris les ouvriers et les subalternes sont tous Blancs.









