Au moins trois assaillants tués tandis que huit autres ont été arrêtés suite à des coups de feu tirés jeudi soir près du palais présidentiel à Conakry, la capitale guinéenne. Nonobstant cette évidence, les autorités parlent qu’il s’agit d’une rumeur.
Jeudi soir, plusieurs personnes habitant non loin du palais présidentiel à Conakry, ont, sans nul doute, entendu des échanges des coups de feu.
Après que cela s’est produit, l’armée est aussitôt sortie et a verrouillé tous les centres névralgiques de la capitale tout en procédant à la riposte contre les assaillants.
A cet effet, plusieurs soldats de l’armée, lourdement armés, ont été vus à bord des véhicules pick-up en train de patrouiller dans les rues de Conakry.
De ces coups de feu tirés aux abords du présidentiel à Conakry, lopinionplus comprend qu’il s’est agi d’une poignée de soldats mécontents qui ont ouvert le feu sur les forces spéciales en charge de la protection du chef de l’Etat, le général Mamady Doumbouya.
Très vite, les assaillants, à l’origine de cette fusillade, ont vite été maîtrisés et la situation est redevenue sous contrôle de l’armée.
Nous ignorons encore les raisons qui ont poussées ces dissidents de la garde présidentielle à tirer ces coups de feu.
Quoi qu’il en soit, ceci nous rappelle néanmoins que cet incident intervient alors qu’il y a moins d’une semaine, un jeune homme arborant un treillis militaire et présenté comme étant le fils de l’ex-dirigeant guinéen, le capitaine Moussa Dadis Camara, avait posté une vidéo sur les réseaux sociaux et dans laquelle, il donnait une injonction au chef de la junte militaire en place, de libérer de prison au plus vite son père et ses acolytes.
Faute de quoi, il utilisera, malgré lui, les méthodes de force brute pour le déposer afin de restaurer la démocratie pour une nouvelle Guinée où le vivre-ensemble est une vision commune.
Sandrine Benjamin